Fêtes et spectacle : la manipulation culturelle

Les fêtes ont-elles perdu leur âme ?

Sur les pages d’il manifesto, Domenico Sabino nous entraîne dans une réflexion profonde et critique sur la manière dont la « société du spectacle » a transformé nos traditions. (lien dans les commentaires)

Les fêtes populaires, autrefois des rituels collectifs de libération, sont devenues un produit, un carrousel de pur divertissement pour touristes et consommateurs. Que reste-t-il de leur authenticité ? Et où est passée la sacralité du rite, l’expression d’une identité enracinée ?

De « La Notte della Taranta » à « La Notte della Tammorra », Sabino analyse comment la marchandisation culturelle a asséché ces célébrations, les réduisant à des spectacles standardisés, coupés de leurs racines. Un processus qui remplace les valeurs d’une communauté par la culture du profit.

Apprendre la Tammurriata : Guide pour débutants à Paris

La tammurriata est une danse traditionnelle du Sud de l’Italie, enracinée dans les rituels populaires napolitains. Rythmée par le tambourin, elle mêle gestes symboliques et mouvements envoûtants. À Paris, l’association Sudanzare propose des ateliers ouverts à tous pour découvrir cette pratique unique, vivante et collective. Apprendre la tammurriata, c’est se reconnecter au corps, au rythme et à un patrimoine méditerranéen encore peu connu. Ce guide pour débutants vous explique tout pour faire vos premiers pas dans cette danse italienne, sans expérience préalable. Une expérience à vivre !

Danser hors des normes, en cercle et en liberté

Sudanzare à Paris réinvente les danses traditionnelles du Sud de l’Italie : tarentella, tammurriata, pizzica, proposées comme pratiques corporelles libératrices et accessibles à tous niveaux. Découvrez une danse populaire ancrée dans la tradition mais vécue comme un rituel vivant, sans performance ni codes genrés, favorisant la connexion, la mémoire et la vitalité. Nos ateliers parisiens sont ouverts aux débutants et aux danseurs confirmés, offrant un espace de liberté et de présence pour explorer le rythme, les gestes ancestraux et la joie de danser ensemble en cercle. Prochain atelier de Tarentelle à Paris 19e le 18 mai. Rejoignez la communauté Sudanzare pour vous reconnecter à une histoire collective et à la joie du mouvement.

La « Taranta » : danse, mythe et mémoire du Sud

Explorez les origines rituelles de la tarentelle et du tarentisme avec Sudanzare. Entre danse traditionnelle italienne, mémoire du corps et expression symbolique, découvrez comment la pizzica et la tammurriata peuvent encore aujourd’hui soigner, rassembler et transmettre une culture vivante du Sud de l’Italie.

Danser la mémoire

Découvrez l’univers vivant des danses traditionnelles italiennes avec Sudanzare : tarentelle, tammurriata, pizzica… bien plus que des danses, ce sont des gestes de mémoire et de lien. Stages, ateliers et projets culturels à Paris et en France.

Une immersion dans les gestes et la mémoire du Sud

Sudanzare revient sur un stage de tarentelle organisé dans le Lot (Occitanie), en collaboration avec l’association Les Trois Lunes. Un week-end riche en danse traditionnelle italienne, transmission corporelle et lien collectif. Vous êtes une association ou un centre culturel ? Découvrez comment organiser un atelier de tarentelle avec notre équipe.

Journée portes ouvertes 2024

Nous ne « vendons » pas la tradition, mais l’utilisons comme une source d’inspiration pour un travail plus profond. Nous cherchons à créer un laboratoire qui soit également un « dispositif de soin », un espace intemporel où vous pouvez explorer vous-même, accepter vos limites, vos peurs et vos fragilités, et utiliser la danse comme un outil pour entamer un véritable processus de guérison. À travers ce parcours, vous pourrez vous remettre en question, changer, évoluer et vous surprendre. Ainsi, les tarentelles deviennent des danses de libération et de transformation.

Tammurriata nera : traduction en français de la célèbre chanson napolitaine

Parmi les enfants nés pendant la guerre en Italie, ceux de Naples sont sans doute les plus célèbres, en grande partie grâce à la chanson « Tammurriata nera » et à James Senese, musicien renommé, fils d’une Napolitaine et d’un soldat afro-américain. Les « enfants de la guerre », comme on les appelle, représentent l’un des nombreux aspects douloureux des conflits armés qui touchent toutes les régions du monde. Le viol des femmes dans les territoires conquis est l’un des aspects les plus tragiquement négligés des guerres. Cinq ans plus tard, le roman de Malaparte, « La Peau », provoqua un scandale et l’auteur fut détesté en Italie. « Tammurriata nera » est devenue l’hymne emblématique de ces enfants nés pendant la guerre.

Au-delà du simple décompte des pas : nourrir l’essence de la danse traditionnelle

La danse traditionnelle est bien plus qu’une simple séquence de mouvements chorégraphiés : elle exprime l’identité et les valeurs des communautés qui la pratiquent. Enseigner ces danses en se contentant de compter les pas risque d’uniformiser les mouvements, transformant ainsi les danseurs en de simples exécutants, dépourvus de leur individualité. C’est là qu’émerge la nécessité d’une pédagogie spécifique, fondée sur l’histoire des patrimoines que l’on souhaite transmettre.

La tarentule mordait aussi bien les hommes que les femmes

Le terme « tarantisme » se réfère à la croyance, répandue du sud de l’Italie jusqu’en Espagne, selon laquelle une personne mordue par l’araignée venimeuse appelée tarentule devait se débarrasser du poison et du malaise en se consacrant à des « sons » et à la danse pendant plusieurs jours. Ce phénomène est lié à la danse de la tarantelle, souvent utilisée dans le rituel réel. L’univers magique lié à la « taranta » fait partie de la culture du Cilento, où la mythique araignée mordait indistinctement les hommes et les femmes, et la communauté organisait des événements spécifiques permettant des danses débridées et des comportements normalement découragés.