La Tarantella de 1903 : quand le Sud dansait sur l’écran du Nord

Un film de seulement 75 secondes, tourné à Copenhague en 1903 par Peter Elfelt, photographe de la cour royale danoise et pionnier du cinéma, apporte la tarentelle du Sud de l’Italie dans son studio. Ce ne sont pas des paysans ni des musiciens populaires qui la dansent, mais deux étoiles du Ballet Royal Danois, Hans Beck et Valborg Borchsenius.

Le résultat est une rencontre surprenante : une danse méditerranéenne compressée dans les limites de la scène bourgeoise du Nord de l’Europe. Aujourd’hui, plus d’un siècle plus tard, ces quelques images survivantes nous offrent non seulement un document rare, mais la preuve que déjà à l’époque, le mythe de la tarentelle franchissait frontières, géographies et imaginaires.

Un siècle après, elle continue de nous parler de la force universelle de la danse : la capacité de résister, de se transformer et de renaître à chaque époque.

Danser hors des normes, en cercle et en liberté

Sudanzare à Paris réinvente les danses traditionnelles du Sud de l’Italie : tarentella, tammurriata, pizzica, proposées comme pratiques corporelles libératrices et accessibles à tous niveaux. Découvrez une danse populaire ancrée dans la tradition mais vécue comme un rituel vivant, sans performance ni codes genrés, favorisant la connexion, la mémoire et la vitalité. Nos ateliers parisiens sont ouverts aux débutants et aux danseurs confirmés, offrant un espace de liberté et de présence pour explorer le rythme, les gestes ancestraux et la joie de danser ensemble en cercle. Prochain atelier de Tarentelle à Paris 19e le 18 mai. Rejoignez la communauté Sudanzare pour vous reconnecter à une histoire collective et à la joie du mouvement.

ATELIER DE DANSE-THÉÂTRE

La morsure de tarentule et d’autres dimensions culturelles, telles que la dévotion envers les divinités et les figures sacrées, entre catholicisme et paganisme, ainsi que la magie populaire faite d’incantations et de sortilèges, servent de base à un travail dramaturgique et chorégraphique selon l’approche de l’anthropologie théâtrale.