Fêtes et spectacle : la manipulation culturelle

Les fêtes ont-elles perdu leur âme ?

Sur les pages d’il manifesto, Domenico Sabino nous entraîne dans une réflexion profonde et critique sur la manière dont la « société du spectacle » a transformé nos traditions. (lien dans les commentaires)

Les fêtes populaires, autrefois des rituels collectifs de libération, sont devenues un produit, un carrousel de pur divertissement pour touristes et consommateurs. Que reste-t-il de leur authenticité ? Et où est passée la sacralité du rite, l’expression d’une identité enracinée ?

De « La Notte della Taranta » à « La Notte della Tammorra », Sabino analyse comment la marchandisation culturelle a asséché ces célébrations, les réduisant à des spectacles standardisés, coupés de leurs racines. Un processus qui remplace les valeurs d’une communauté par la culture du profit.

Redécouvrir le Tarentisme : mémoire oubliée, mémoire vivante

Autour de la conférence TEDx de Tullia Conte Le tarentisme : on en parle beaucoup, on le fantasme parfois… mais que savons-nous réellement de ce phénomène fascinant ?Bien au-delà de la légende d’une araignée et de danses envoûtantes, le tarentisme est un rituel de soin collectif, une mémoire douloureuse des femmes et des communautés deLireLire la suite « Redécouvrir le Tarentisme : mémoire oubliée, mémoire vivante »

La dernière tarentule – danses et rituels dans le sud de l’Italie

Roberto De Simone, une figure marquante de la culture musicale et théâtrale de sa ville, et donc de tout notre pays, s’est éteint hier à Naples à l’âge de 92 ans. Sa longue carrière a accumulé au fil des ans des fonctions aussi prestigieuses que délicates, érudit émérite et en même temps réalisateur et curateur de grands spectacles, parmi lesquels se distingue un succès international encore cité et célébré aujourd’hui : La gatta Cenerentola, un mélange de théâtre et de musique de très haut niveau, qui a connu d’innombrables reprises au fil des ans. Et qui reste le « monument » principal du spectacle napolitain aujourd’hui, près de cinquante ans après ses débuts au festival de Spolète en 1976 (et une tournée retentissante et triomphale, en Italie et à l’étranger). Le récit était né du conte du XVIIe siècle de Basile, bien que peuplé désormais de munacielli et de femmenielli. Et la distribution que De Simone avait réunie pour l’occasion était extraordinaire : Concetta et Peppe Barra, Isa Danieli, Fausta Vetere et Antonella Morea parmi beaucoup d’autres. Un spectacle stupéfiant, et aussi très amusant, qui a ensuite fait le tour du monde pendant des années.

La dernière tarentule – Italie : Sur les traces du tarentisme, un rituel ancestral

La danse a toujours été un moyen d’expression et de guérison dans de nombreuses cultures à travers le monde. Le tarentisme, un phénomène qui a marqué le sud de l’Italie et s’est étendu jusqu’en Espagne