La dernière tarentule – danses et rituels dans le sud de l’Italie

Roberto De Simone, une figure marquante de la culture musicale et théâtrale de sa ville, et donc de tout notre pays, s’est éteint hier à Naples à l’âge de 92 ans. Sa longue carrière a accumulé au fil des ans des fonctions aussi prestigieuses que délicates, érudit émérite et en même temps réalisateur et curateur de grands spectacles, parmi lesquels se distingue un succès international encore cité et célébré aujourd’hui : La gatta Cenerentola, un mélange de théâtre et de musique de très haut niveau, qui a connu d’innombrables reprises au fil des ans. Et qui reste le « monument » principal du spectacle napolitain aujourd’hui, près de cinquante ans après ses débuts au festival de Spolète en 1976 (et une tournée retentissante et triomphale, en Italie et à l’étranger). Le récit était né du conte du XVIIe siècle de Basile, bien que peuplé désormais de munacielli et de femmenielli. Et la distribution que De Simone avait réunie pour l’occasion était extraordinaire : Concetta et Peppe Barra, Isa Danieli, Fausta Vetere et Antonella Morea parmi beaucoup d’autres. Un spectacle stupéfiant, et aussi très amusant, qui a ensuite fait le tour du monde pendant des années.

La vie et l’héritage de Roberto De Simone

Roberto De Simone, une figure marquante de la culture musicale et théâtrale de sa ville, et donc de tout notre pays, s’est éteint hier à Naples à l’âge de 92 ans. Sa longue carrière a accumulé au fil des ans des fonctions aussi prestigieuses que délicates, érudit émérite et en même temps réalisateur et curateur de grands spectacles, parmi lesquels se distingue un succès international encore cité et célébré aujourd’hui : La gatta Cenerentola, un mélange de théâtre et de musique de très haut niveau, qui a connu d’innombrables reprises au fil des ans. Et qui reste le « monument » principal du spectacle napolitain aujourd’hui, près de cinquante ans après ses débuts au festival de Spolète en 1976 (et une tournée retentissante et triomphale, en Italie et à l’étranger). Le récit était né du conte du XVIIe siècle de Basile, bien que peuplé désormais de munacielli et de femmenielli. Et la distribution que De Simone avait réunie pour l’occasion était extraordinaire : Concetta et Peppe Barra, Isa Danieli, Fausta Vetere et Antonella Morea parmi beaucoup d’autres. Un spectacle stupéfiant, et aussi très amusant, qui a ensuite fait le tour du monde pendant des années.

Tammurriata nera : traduction en français de la célèbre chanson napolitaine

Parmi les enfants nés pendant la guerre en Italie, ceux de Naples sont sans doute les plus célèbres, en grande partie grâce à la chanson « Tammurriata nera » et à James Senese, musicien renommé, fils d’une Napolitaine et d’un soldat afro-américain. Les « enfants de la guerre », comme on les appelle, représentent l’un des nombreux aspects douloureux des conflits armés qui touchent toutes les régions du monde. Le viol des femmes dans les territoires conquis est l’un des aspects les plus tragiquement négligés des guerres. Cinq ans plus tard, le roman de Malaparte, « La Peau », provoqua un scandale et l’auteur fut détesté en Italie. « Tammurriata nera » est devenue l’hymne emblématique de ces enfants nés pendant la guerre.