La dernière tarentule
danses et rituels dans le sud de l’Italie
livre, 171 pages
ed. SUDANZARE
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La dernière tarentule
Chronique en 7 épisodes publiée sur Il Giornale del Cilento (du 7/02 au 7/03/2021, lien ici)
Le terme « tarantisme » se réfère à la croyance, répandue du sud de l’Italie jusqu’en Espagne, selon laquelle une personne mordue par l’araignée venimeuse appelée tarentule devait se débarrasser du poison et du malaise en se consacrant à des « sons » et à la danse pendant plusieurs jours. Ce phénomène est lié à la danse de la tarantelle, souvent utilisée dans le rituel réel. L’univers magique lié à la « taranta » fait partie de la culture du Cilento, où la mythique araignée mordait indistinctement les hommes et les femmes, et la communauté organisait des événements spécifiques permettant des danses débridées et des comportements normalement découragés.
En 1976, la recherche de l’anthropologue Annabella Rossi a documenté la persistance du phénomène dans divers villages du Cilento, mettant en évidence des pratiques culturellement supprimées aujourd’hui. Le travail de Rossi s’est concentré sur la mise en avant des cultures minoritaires, s’opposant à l’homogénéisation culturelle des classes dominantes.
Se reconnecter à ce passé, en évitant le folklore nocif, est considéré comme une régénération culturelle. L’article souligne que des perspectives locales authentiques devraient guider l’exploration des aspects sous-estimés de cette ancienne culture.
Le texte mentionne des références historiques au tarantisme à Capaccio remontant à 1819, citant l’œuvre du chanoine Giuseppe Bamonte. En 1976, la recherche d’Annabella Rossi a confirmé l’existence du phénomène dans les mêmes territoires du Cilento mentionnés par Bamonte.
Les contributions de Rossi, ainsi que son approche novatrice de l’anthropologie, se sont concentrées sur la mise en avant des cultures minoritaires, s’opposant à l’homogénéisation culturelle des classes dominantes.
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